dimanche 30 novembre 2014

Une vie politique très picturale


Nous étions dans les deux pays à des moments où les électeurs devaient s'exprimer. Le vote est obligatoire au Pérou comme en Bolivie.
Les élections étaient de natures différentes, législatives et municipales au Pérou, présidentielles et législatives en Bolivie.
Cependant la bataille des murs est féroce, pas comme chez nous où une affiche cache l'autre, ici, essentiellement au Pérou, ce sont les façades des maisons qui sont peintes. Il semble que personne n'altère la propagande ainsi proclamée. On se demande à quoi ressemblent les villages en dehors de ces périodes électorales. La peinture se délave-t-elle petit à petit laissant un support neuf pour la prochaine échéance ?
Nous avons mis beaucoup de photos pour bien montrer à quel point les murs sont investis.

Tout d'abord la campagne électorale péruvienne. Certains partis sont nationaux et on retrouve leur symbole dans tout le pays pour des candidats différents :

Le mode d'emploi des élections
 










Dans l'altiplano




Sur les affiches en papier les symboles rayés d'une croix indiquent à ceux qui ne savent pas lire ce qu'ils doivent cocher.




Il existe d'autres moyens de propagande :

Le cortège klaksonneur

La manif


En Bolivie on peint aussi les murs mais moins les maisons entières.
Autre différence on appelle les candidats par leurs prénoms. Les présidentielles de cette année opposaient Evo (Morales) symbolisé par la couleur bleue à Samuel (Medina) symbolisé par la couleur verte.



En Amazonie


Les boliviens ont davantage recours à l'affiche





Mais on rencontre aussi des meetings, des manifestations.

Cholitas se rendant à un meeting avec le nom de leur candidat aux législatives sur leur chapeau



Oruro, la seule ville où nous avons vu un appel au vote nul.

 

La vie politique est très présente partout
Manifestation d'Indiens réclamant qu'on asphalte leur route

Et ce n'est pas fini, viennent les municipales et à Santa Cruz un regroupement appelait à voter pour Jhonny ou Johnny, c'était variable selon les banderoles.

Jhonny est l'homme en chemise rouge.

mardi 25 novembre 2014

Intermède publicitaire

Petite publicité canadienne à l'usage de ceux qui ont bien compris la prononciation du mot signifiant cochon d'inde au Pérou.

vendredi 14 novembre 2014

Quand nous photographions les photographes. - 2 - quand les gens photographient d'autres gens.


 Mais il y a aussi des moments sympas à voir les gens se photographier entre eux.

Plus loin
Encore plus loin

Déguisés en pains : miam.!

Les photos au bord du précipice.

Les Japonais faisaient un V avec l'index et le majeur. Au Pérou on écarte les bras.
 
"Reculez d'un pas."


Pas de selfie en Bolivie mais des photos familiales bien sympas.


 
Un des photographes officiels de la place principale de Santa Cruz. C'est écrit sur son dos.










Quand nous photographions les photographes. 1 - Les selfies.

Le selfie :
Un selfie , aussi appelé autophoto ou égoportrait1 au Québec , est un autoportrait photographique
Un selfie est réalisé avec un appareil photographique numérique, un téléphone mobile, voire une webcam, puis téléversé sur les réseaux sociaux  pour renseigner son profil ou son avatar, pour documenter sa présence dans un lieu ou auprès de quelqu'un.
Généralement prise sur le vif, ce type de photographie est réalisée avec un appareil porté à bout de bras.
dixit Wikipedia.

Les selfies sont omniprésents au Pérou, moins en Bolivie, on ignore pourquoi. Nous avons joué à photographier les photographes.

Commençons par le selfie banal, celui qu'on prend sur le promène-couillon en ville :

Remarquez le sourire, omniprésent sur les selfies

il a une variante : "on est allé dans de beaux endroits" :


Espérons que sur leur photo on voit la dame



Machu Picchu

Machu Picchu

Blazées, elles sont, les surveillantes de la Croix du condor


Eh oui, c'est beau derrière eux.

au milieu des poubelles mais ça ne se voit pas sur la photo


Ah ! c'est nettement mieux en éloignant l'appareil grâce à une perche
 
Il y a les sportifs
 
 


 
On a aussi le phénomène de la Gopro dont nous ne comprenons pas vraiment comment on voit de quelle façon on cadre.
 


 
Au cul du lama. Il a jugé bon de nous expliquer que son reflex était en panne mais ce n'était pas qu'il prenne sa photo avec son smartphone qui nous étonnait.
 
 
Nos 2 Italiens solitaires que nous avons rencontrés plusieurs fois.
 

Même en tendant le bras il est impossible qu'il photographie le haut du rocher.
 
 
On s'y est essayé une fois, on est nuls à ce jeu.
 
et en plus on ne sourit pas.