Nous étions dans les deux pays à des moments où les électeurs devaient s'exprimer. Le vote est obligatoire au Pérou comme en Bolivie.
Les élections étaient de natures différentes, législatives et municipales au Pérou, présidentielles et législatives en Bolivie.Cependant la bataille des murs est féroce, pas comme chez nous où une affiche cache l'autre, ici, essentiellement au Pérou, ce sont les façades des maisons qui sont peintes. Il semble que personne n'altère la propagande ainsi proclamée. On se demande à quoi ressemblent les villages en dehors de ces périodes électorales. La peinture se délave-t-elle petit à petit laissant un support neuf pour la prochaine échéance ?
Nous avons mis beaucoup de photos pour bien montrer à quel point les murs sont investis.
Tout d'abord la campagne électorale péruvienne. Certains partis sont nationaux et on retrouve leur symbole dans tout le pays pour des candidats différents :
Le mode d'emploi des élections |
Dans l'altiplano |
Sur les affiches en papier les symboles rayés d'une croix indiquent à ceux qui ne savent pas lire ce qu'ils doivent cocher.
Il existe d'autres moyens de propagande :
Le cortège klaksonneur |
La manif |
En Bolivie on peint aussi les murs mais moins les maisons entières.
Autre différence on appelle les candidats par leurs prénoms. Les présidentielles de cette année opposaient Evo (Morales) symbolisé par la couleur bleue à Samuel (Medina) symbolisé par la couleur verte.
En Amazonie |
Les boliviens ont davantage recours à l'affiche
Mais on rencontre aussi des meetings, des manifestations.
Cholitas se rendant à un meeting avec le nom de leur candidat aux législatives sur leur chapeau |
Oruro, la seule ville où nous avons vu un appel au vote nul.
La vie politique est très présente partout |
Manifestation d'Indiens réclamant qu'on asphalte leur route |
Et ce n'est pas fini, viennent les municipales et à Santa Cruz un regroupement appelait à voter pour Jhonny ou Johnny, c'était variable selon les banderoles.
Jhonny est l'homme en chemise rouge. |