Bon et aujourd'hui, qu'avons nous fait et vu ?
Nous sommes allés au bord du rio Pirai qui coule à l'ouest de la ville et où les Cruceños vont se baigner et manger dans des gargotes. Un ticket de bus à 20 centimes d'euros et nous voilà au rio.
C'est le matin, des familles se baignent dans 20 à 30 centimètres d'eau. Le cours de la rivière est large mais plutôt à sec.
Les chevaux sont là pour qu'on se fasse photographier soit à côté, soit dessus. Un simple coup d'œil et le cavalier propose une photo. |
Il faut se coucher dans l'eau pour espérer se mouiller |
Les pères construisent des abris de fortune pour protéger leurs familles du soleil |
Boissons fraiches |
L'après-midi il arrive sans arrêt des gens, qui avec une glacière, qui avec des bouteilles de sodas, qui avec une poussette qu'il est costaud de faire descendre du talus pentu, seul moyen d'accès au rio.
Ca se peuple ! |
Tout à côté une série de baby-foots cache un cimetière plus ou moins envahi de sacs plastiques où des familles nettoient les tombes en prévision de la Toussaint qui approche.
Retour en ville pour une superbe salle d'expositions, le centre culturel Santa Cruz, avec une salle consacrée aux sculptures de Marcelo Callao que nous ne connaissions pas. C'est un lieu et des sculptures contemporains à mille lieues de ce qu'on a pu voir ailleurs.
Et dans cette ville on entend très souvent de la musique. Ce soir on a croisé 4 concerts :
Un musicien de rue avec une flute et une harpe (et un Mac) dans la foire artisanale |
Un ensemble d'enfants jouant de la musique classique dans la rue |
Un quatuor jouait du Telemann devant la mairie |
une batucada derrière la cathédrale. |
Voilà, nous prenons demain un premier avion vers Sao Paulo puis un autre vol vers Paris.
Après quelques nuits de sommeil et de recalage temporel nous reprendrons le blog pour lui donner une fin.
Mais avant tout il ne faut pas oublier qu'ici, dans l'hémisphère sud, le croissant de lune a la tête à l'envers.